LA DIAICHOTTE N°14 - la solution des chercheurs (rédigée par iris39)

Beaucoup de choses à résoudre, dans cette énigme : des photos de personnages qu’il faudra sûrement identifier, une grille, une phrase codée, et un texte énigmatique qui doit certainement cacher des indices…

On essaye donc d’identifier les personnages.

Pour certains (De Villepin, José Bové, Tony Parker…) ce n’est pas trop difficile. Mais pour d’autres c’est une autre paire de manches. Surtout qu’à la date de cette énigme la recherche google à partir d’une image n’était pas possible !

Je montre donc mes photos à un maximum de gens. Une personne de ma famille qui travaille dans le cinéma m’identifie Jean Cocteau. La professeur d’espagnol de mon lycée reconnaît Goya. Les autres cisteurs cherchent de leur côté et on partage nos découvertes. Ainsi SERI02 découvre le joueur de base ball Piché (celui-là, j’aurais vraiment eu du mal à l’identifier !) et mcjm le sculpteur Braque (que j’ai confondu dans un 1er temps avec Picasso). Modigliani nous a aussi posé quelques soucis : on a longtemps cru qu’il s’agissait de Michel Platini ! Mais finalement on est parvenu à la liste suivante :
Braque – Parker – Claudel – Cocteau - Châteaubriand – Goya – Bové – Piché – De Villepin – Modigliani

Le temps de trouver tout ça, on s’est aussi intéressé à la suite.
Mcjm a assez vite fait le lien entre les mots « animosité, méchanceté… » et le langage des fleurs. On identifie donc les fleurs correspondantes et on comprend ensuite que les initiales de ces fleurs + la lettre U (le « hue » du texte) donnent le mot « MONTFLEUR » qui est une commune du Jura.

Sur la grille aussi, on progresse :
Grâce à une bonne habitude des mots croisés, je fais le lien entre « trop petit pour être cité » et le mot « village ».  Je cherche les lettres de village, et elles sont bien là, dans la première ligne ! (puisque « trop petit pour être cité » est précédé du mot « un »)
Après cela va assez vite : on trouve les mots correspondant aux définitions et les lignes dans lesquelles on doit repérer les lettres :

 si c’est l’as des symboles : arsenic (symbole as) dans la ligne 6
deux victimes d’usage : éculées dans la ligne 2
quatre qui nous gonflent : œdèmes dans la ligne 4
cinq qui tirent sur la corde : archets dans la ligne 5
c’est donc moins que trois fois rien : bricole dans la ligne 3
tellement c’est évident : certain dans la ligne 7
On raye les lettres utilisées, et on peut alors lire –à rebrousse-poil, donc de bas en haut et de la droite vers la gauche- 39 PONT DES VENTS. C’est un lieu-dit de la commune de Montfleur.

Quant à la phrase codée, on ne comprend pas encore de quel code il s’agit. Mais il semble que de toute façon il faudrait un mot clé…
On essaye de le trouver dans la série chiffrée de la fin du texte : 13 152 112 914
Ayant la confirmation qu’il faut utiliser le rang de l’alphabet pour une conversion en lettres, on finit par trouver la solution. En plaçant différemment les espaces, la série  13  15  21  12  9  14  nous donne le mot MOULIN.

Est-ce le mot-clé ? Différents essais n’aboutissent à rien. Allo.hc insiste sur le fait qu’il faut "avancer à reculons" mais, comme le remarque mcjm : quand on n’avance pas, peu importe le sens !

On reprend donc nos personnages :
Aidés par les réponses à nos questions (la profession est importante) et par l’indice du texte "allez-y deux par deux" on tente de faire des couples avec ces personnages. Pas si facile quand on a des peintres, des sculpteurs…et des personnes à la fois peintres et sculpteurs !

On identifie au final les couples :
Parker – Piché (sport) /  Cocteau – Chateaubriand (littérature) / Bové - De Villepin (politique) / Modigliani – Goya (peinture) /  Claudel – Braque (sculpture)

Guidés par l’indice « choses à mettre en commun » on essaye de repérer des lettres communes dans les noms de ces couples. Ceci nous prend du temps, car il y a beaucoup de lettres communes et on ne sait pas trop lesquelles sélectionner…
Allo.hc nous déconcerte quelque peu en nous affirmant qu’on se complique la vie et qu’on pourrait découvrir le pot aux roses (restons dans les fleurs)…sans l’aide des photos ! Tout ce travail pour rien ?? Là, on refuse de la croire et on persiste (la suite nous confirmera qu’on a bien fait).
Une fois obtenue la précision qu’on doit aboutir à un nom de fleur à 5 lettres (ce que suggérait la disposition en forme de fleur des photos), on trouve 3 possibilités, gouet, pavot et agave, parmi lesquelles « PAVOT » apparaît comme plus probable.

De plus, on a enfin compris, grâce au « vieux Christophe », que la phrase codée correspondait au code de Collon .

Ce qui explique l’indice « avancer à reculons » d’allo.hc : le nom du code se découvrant tout à la fin.
Un code de Collon, certes, mais un double cryptage !

Voilà pourquoi on avait du mal et tous nos essais ne donnaient rien. Et le premier mot clé est celui le plus proche de la fin, MOULIN. Encore le « avancer à reculons » !

Le 2ème sera PAVOT.

Pour décrypter un « Collon », il faut aussi choisir une longueur de série. Mais ici, la longueur qui devait être choisie, et ce pour les deux cryptages, était tout simplement 7, la longueur par défaut.
Le premier décryptage avec la longueur 7 et le mot clé MOULIN donne : BBLPLBBXYUUXXYPBLSLPUSZUXY
Le 2ème décryptage avec le mot clé PAVOT aboutit à : DEMANDE A BRUNO.

C’est donc Bruno, l’une des personnes qui fait visiter le moulin du Pont des Vents à Montfleur qui détient la Diaichotte.

      

Mais pourquoi aurait-on pu se passer des photos puisque le mot PAVOT était utile ?
La phrase « mon jardin vivra-t-il toujours » fait référence au livre de Maria Hofker « le jardin enchanté ». Et qu’y a –t-il sur la page de couverture de ce livre?
Des coquelicots?  Ah non, il fallait reconnaître des pavots !
Finalement…on n’a pas regretté d’avoir persisté sur les photos !

Au final, une jolie énigme fleurie en relation avec MONTFLEUR, le nom de la commune : un langage des fleurs à décrypter et une disposition en forme de fleur de personnalités permettant d’aboutir à un nom de fleur, PAVOT, qui sera un mot clé.