LA DIAICHOTTE N°24 - La solution des trouveurs (rédigée par Bolet)
Maintenant que vous connaissez la solution, voici un aperçu assez exhaustif des pistes que nous avons suivies :
La première semaine, nous avons cherché à quoi servaient les @. On a pensé à des altitudes, puis rapidement, nous avons découvert l’heure internet. Parallèlement, nous avons essayé d’extraire des noms de lieux dans le texte : Venère, Renève, Mathay, Toulouse, dans l’idée de faire une triangulation. Nous avons utilisé la fonction « isochrone » du Géoportail qui permet de voir une aire de déplacements possibles dans un temps donné, nous utilisions le temps de départ (@426 = 10h13'), un temps intermédiaire de 1h16' pour atteindre une 1ère étape (11h29' - 10h13' = 1h16') et un 2ème temps (1h50') pour atteindre l'arrivée.
Nous avions besoin d’un point de départ et nous avons choisi celui du dernier lieu de cache de la Diaichotte. Et pour trouver la 1ère étape, nous avons supposé un déplacement en direction de Venère.
Le problème, c’est que ça manquait de précision, et qu'on avait trop de possibilités pour la suite !
Avec les mots qu’on pouvait phonétiquement transformer en lettres (j’ai, c’est, agiter, au…), j’ai trouvé un semblant d’acrostiche capillotracté en prenant le début des petites phrases et en comptant les lettres entre les 2 points : on obtenait geocaching, et un nombre qui permettait d’obtenir un numéro de géocache.
Comme le texte le suggérait, j’ai bondi sur cet indice et construit des itinéraires magnifiques… Je prenais l’autoroute A7, puis A6, puis A31 (agiter, A+J+T=31). Avec c’est trop pas cool, j’ai traduit « c’est trop nul » 70. La D70 m’a conduite à Renève (Venère à l’envers), puis à Talmay (métal à l’envers, assez tendance !). Ensuite au moment où la Diaichotte devait s’arracher, il fallait franchir un cours d’eau sans pont… pour finir à Gray « c’est au centre » 70100 de la quatrième, on finissait à nouveau sur la D70 qui était la 4ème route empruntée. Il y avait une géocache à cet endroit. Une maison ancienne au fond d’un parking sur 2 rangées. C’était trop cool pour être vrai…
Lors de la 1ère séance de questions, tous nos échafaudages se sont effondrés et nous avec !
Il ne nous restait que l’heure internet et à peu près le scoot 3 roues. On a pensé qu’il fallait tracer 3 cercles sur la carte, mais depuis où ? Puisqu’on ne devait pas extraire de lieux du texte.
Ces heures du net nous ont donné beaucoup de fil à retordre : comment les transformer ?
En secondes, en minutes, en h/mn/s, en h/mn ? Fallait-il tenir compte des chiffres après la virgule ? ou garder l’heure en heure décimale ?
La Diaichotte ayant rajeuni, on a essayé de convertir les heures du net en différentes bases : hexadécimal, binaire, octets… et de les écrire en lettres (deezer, par exemple, pour "10 heures")
Autre piste: extraire des lettres du texte en utilisant les nombres d’heures et minutes comme canevas : 10ème lettre, puis 13ème, 11ème, 29ème…
On a aussi pensé à accoler les nombres trouvés pour constituer un nombre unique pouvant être relié au spot (via un numéro SIRET, par exemple)
A la fin, il nous restait les montres à aiguilles, auxquelles on avait pensé, mais sans savoir comment les utiliser.
Comme on devait convertir le résultat en lettres, on a essayé différentes possibilités, sans vraiment pouvoir s’accrocher à un indice, à part la transformation en secondes seules qui donnait CFHOFDDACHEFDHOCHD, ce qui était assez troublant : Hochdach pouvant signifier camping-car et Hof, la cour, j’ai pensé à une aire de camping-car.
Hoch Dach m’a aussi fait penser aux clochers comtois, du coup l’heure prenait un sens ainsi que les notes disséminées dans l’énigme, j’étais aussi déjantée que la Diaichotte…
Après toutes ces tentatives, nous étions désespérés, mais pas prêts à nous rendre !
On s’est attaqué aux phrases au-dessus des @, dont nous avions extrait l’heure du net et le scoot 3 roues qui pouvait être un Peugeot (Sochaux) ou un Piaggio MP3 qui nous amenait à la musique, mais pas très loin !
J’ai maté la toile un max pouvait faire penser au cinéma Imax, 22km de pellicule pour 90’ de film…
C’est à ce moment que Munshine nous a donné le 2ème indice et que nous nous sommes intéressés à l’image, d’abord en jouant au jeu des 7 différences, puis en ciblant, qui la 2CV, qui la plaque, qui le drapeau.
La 2CV donnait une piste, puisque son évolution en Lomax l’affublait de 3 roues. On pouvait aussi transformer 2CV en 205 (chiffres romains), ou en 2105.
La plaque nous incitait-elle à trouver des lieux avec le même toponyme en Franche-Comté ?
Il existe un "Champvans", par exemple, dans le 25, le 39 et le 70...
Le drapeau devait-il rester franc-comtois, ce qui nous amenait à Edgar Faure et Port Lesney ou aux préfectures. Ou rester un simple drapeau, ce qui ouvrait plus de perspectives : les blasons, les sémaphores, le drapeau à damier des courses ou à donner une indication de direction en utilisant le sens du vent.
Nous avons d’abord hésité à suivre la piste des sémaphores, parce qu’il y avait des imprécisions, puis les lettres YDX ont fait sauter le barrage…
Moralité : moins il y a d’indices, plus on en trouve !!!